You need to sign in or sign up before continuing.
Take a photo of a barcode or cover
This was a tougher read than I expected (even though the title should have warned me). A heartbreaking look at how our families shape us and what it means to live with mental illness.
P.S. The English translation of the title is wonderful and on point with the French one. "Nothing holds back the night" is a great description of this book.
P.S. The English translation of the title is wonderful and on point with the French one. "Nothing holds back the night" is a great description of this book.
dark
emotional
reflective
fast-paced
Graphic: Mental illness, Suicide
Moderate: Sexual assault
adventurous
emotional
informative
inspiring
Un livre d'une "obscure douceur" pour reprendre les mots de Delphine de Vigan. Cela m'a donné envie de lire ses autres romans.
Peut-on sauver quelqu'un qui a décidé de mourir ? C'est la question à laquelle tente courageusement de répondre Delphine de Vigan en mobilisant récits familiaux, souvenirs personnels et documents laissés par sa mère après son suicide. Ce livre raconte des choses très dures (violences sexuelles, dépression, internement, suicide) mais en réussissant toujours à être à une distance pudique et respectueuse de la souffrance de Lucile et de son entourage. Ce livre m'a bouleversée.
Ouff.
Delphine De Vigan s’est livré à un exercice pour le moins périlleux. Si le résumé ne m’a pas évoqué grand chose, la prémisse du livre était frappante et touchante. L’auteure a besoin d’écrire à propos de sa mère. C’est un besoin qui lui est viscéral, mais aussi tellement douloureux.
Tout au long du livre, il y a l’alternance entre l’histoire de sa mère racontée par Delphine, avec toutes les informations et les témoignages qu’elle a réussi à rassembler, puis à son “struggle”, ses difficultés en tant qu’écrivaine à écrire sur ce sujet. Tout au long du livre elle nous témoigne la vision qu’elle a eu, et qu’elle avait de son livre, ses craintes, ses inquiétudes et le besoin d’en ressortir la vérité.
On y comprend que l’exercice a été plus difficile qui ne semblait l’être. Des témoignages contradictoires, elle en a eu et là où il y a absence d’informations elle pensait pouvoir élaborer de la fiction, mais n’a pas pu.
On a affaire à une écriture légère, mais avec du contenu lourd. Pour comprendre sa mère Lucile, Delphine passe une partie complète sur l’enfance de celle-ci, une partie sur son enfance à elle et sa sœur et une partie où elle finit par boucler la boucle.
Le moins que l’on puisse en dire c’est que sa mère à vécue dans une famille avec de grands tabous, des non-dits, des secrets et qu’elle a dû vivre avec la réalité de la bipolarité.
Plusieurs drames ont été vécu et Lucile, la mère de Delphine, comme tous ceux autour, n’en sont pas restés indemnes.
Delphine De Vigan s’est livré à un exercice pour le moins périlleux. Si le résumé ne m’a pas évoqué grand chose, la prémisse du livre était frappante et touchante. L’auteure a besoin d’écrire à propos de sa mère. C’est un besoin qui lui est viscéral, mais aussi tellement douloureux.
Tout au long du livre, il y a l’alternance entre l’histoire de sa mère racontée par Delphine, avec toutes les informations et les témoignages qu’elle a réussi à rassembler, puis à son “struggle”, ses difficultés en tant qu’écrivaine à écrire sur ce sujet. Tout au long du livre elle nous témoigne la vision qu’elle a eu, et qu’elle avait de son livre, ses craintes, ses inquiétudes et le besoin d’en ressortir la vérité.
On y comprend que l’exercice a été plus difficile qui ne semblait l’être. Des témoignages contradictoires, elle en a eu et là où il y a absence d’informations elle pensait pouvoir élaborer de la fiction, mais n’a pas pu.
On a affaire à une écriture légère, mais avec du contenu lourd. Pour comprendre sa mère Lucile, Delphine passe une partie complète sur l’enfance de celle-ci, une partie sur son enfance à elle et sa sœur et une partie où elle finit par boucler la boucle.
Le moins que l’on puisse en dire c’est que sa mère à vécue dans une famille avec de grands tabous, des non-dits, des secrets et qu’elle a dû vivre avec la réalité de la bipolarité.
Plusieurs drames ont été vécu et Lucile, la mère de Delphine, comme tous ceux autour, n’en sont pas restés indemnes.
challenging
dark
emotional
reflective
sad
medium-paced
dark
emotional
sad
medium-paced
Delphine de Vigan betreedt wel heel bekende paden wanneer ze een boek schrijft over haar overleden moeder. Vele auteurs deden het voor haar, en je moet al heel origineel uit de hoek komen om dergelijk boek nog boeiend te maken. Zoals we van De Vigan gewoon zijn doet ze dat met de vingers in de neus. "Rien ne s'oppose à la nuit" is een prachtig eerbetoon aan haar moeder, met wie ze op zijn minst gezegd een moeilijke relatie had. Een aangrijpend boek, over de relatie moeder-dochter, de verhoudingen binnen families en hoe je zelf en je familie getekend wordt door wat er in je jeugd gebeurt. Dat alles verwoord op een manier die enkel de Franse taal toelaat, met prachtige zinnen en een bijzonder genuanceerde woordenschat. Iets minder toegankelijk dan haar boeken "no et moi" of "jours de faim", maar de opbouw van het boek maakt alles goed, ook de ietwat tragere stukken. De intermezzo's waarin Delphine in de ik-peroson uitlegt waarom ze het boek schrijft hadden voor mij niet gehoeven en breken eigenlijk de opgebouwde emoties in het verhaal.
Una lectura dura pero a la vez hermosa. Delphine escribe muy bonito y esta vez es sobre su madre, a quien encuentra muerta. Nos cuenta sobre la vida de Lucile, su familia, sus problemas. Se lee rápido.