A review by mariebrunelm
La Cité diaphane by Anouck Faure

challenging dark sad slow-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

5.0

Sept ans après son départ, l’archiviste de Roche-étoile est de retour dans la Cité ravagée par un mal inconnu. Ses places, ses tours élancées et ses couloirs sont désormais vides d’une population jadis prospère. L’archiviste, en quête des origines de la catastrophe, plonge dans la mémoire de la ville, et découvre qu’une part de la vérité se dissimule peut-être dans sa propre mémoire.
Ce roman sombre et élégant annonce la couleur dès les premières pages : ce sera un récit lent, atmosphérique et profondément gothique. Autant vous dire : ma tasse de thé. Si les quelques scènes d’horreur corporelle m’ont répugnée, comme elles le devaient, j’ai été charmée par le reste de ce livre à la prose soignée et aux personnages torturés.
Les histoires de mémoire sont également mes favorites, sûrement à cause de ma propre mémoire défectueuse. J’ai été comblée ici. Sans dévoiler l’intrigue, la mémoire du lieu se mêle à la mémoire des personnages pour un résultat du plus bel effet. Ajoutez à cela un personnage non genré et je suis conquise. J’ouvrais parfois l'œil au fil de la lecture à la recherche de marqueurs de genre et n’en ai pas trouvé : ce genre de procédé discret mais qui parcourt le texte est un régal.
Enfin, mais non des moindres, c’est l’autrice elle-même qui a illustré son roman avec des planches à la Gustave Doré où la noirceur du récit gagne l’image pour mieux en révéler les éclats de lumière.
Rep : personnage principal genderfluid (non genré).

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