mariebrunelm's reviews
400 reviews

On Connection by Kae Tempest

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inspiring reflective fast-paced
I bought this short Book convinced it was a poetry collection. It turned out to be a collection of essays-thoughts-meditations on the concept of connection. Poet, writer & musician Kar Tempest draw on their experiences of art & performance to question the notion of connection, what it means and how we can strive to achieve it in a world that feels like it’s more and more disconnected. Written during the 2020 lockdown but with a larger scope, Tempest quotes Jung and Blake, talks about numbness and wandering and the distinction between creativity and craft. I often felt myself nodding approvingly inside as the author describes raw personale experiences that take on a universal meaning although I'm not a poet and I've never given a spoken-word performance, or even attended one. Despite stating hard truths, this is a hopefully little book that posits connection as that thing that will have humanity.

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Cities and Strongholds of Middle-earth: Essays on the Habitations of Tolkien's Legendarium by Cami D. Agan

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informative inspiring reflective medium-paced
This collection of essays was inspired by the previous volume “J.R.R. Tolkien: the Forest and the City”. Cami D. Agan wanted to draw on those conference proceedings to further explore the dual notion of place & space in J.R.R. Tolkien’s legendarium, and so she invited several scholars to contribute based on existing papers or research interests. I was delighted to be invited to publish a chapter in this book, and took the opportunity to explore the location of Lake-Town under the pens and brushes of different artists over the years.
The other chapters in this book cover a wide range of subjects, but I particularly enjoyed the focus on Dwarven art & architecture in “Re-enchanting Built Spaces: On Dwarves and Dwarven Places” by Kenton Sena & Kaelyn Harris, as well as “‘But the Beauty of Mithril Did not Tarnish’: Tolkien, Material Culture, and the Mathom” by Nicholas Birns, and “Architecture as Cultural Signifier: Building Identities of Middle-earth on Screen” by Mina D. Lukić.
Encabanée by Gabrielle Filteau-Chiba

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adventurous reflective fast-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? No
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes
Une réponse féministe à Sylvain Tesson ? Ne cherchez pas plus loin.
Dans ce très court roman venu du Québec, Anouck décide de s’“encabaner”, de vivre quelque temps dans une cabane au plus fort de l’hiver canadien, loin de tout, si ce n’est de la voie ferrée où les trains de marchandises ponctuent ses journées.
Ce texte porté par une prose vraiment superbe m’a presque paru trop court et un peu frustrant. J’étais prête à passer de longues heures, emmitouflée psychologiquement sous l’édredon de neige qui recouvre la forêt où vit Anouck, à me chauffer métaphoriquement à son poêle et à siroter une boisson chaude en tournant les pages. Finalement, je n’ai goûté que du bout des lèvres la solitude d’Anouck et ses mésaventures, mais le répit a été fort agréable. J’aurais aimé que cette solitude prenne plus de place dans le livre, mais je ne veux pas non plus en révéler trop sur les quelques éléments d’une intrigue très courte mais assez douce.
Celle qui devint le soleil by Shelley Parker-Chan

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adventurous challenging dark tense slow-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? No

4.5

Une fille grandit dans la poussière d’une terre desséchée auprès d’un père négligent et d’un frère destiné à la grandeur. Lorsque ce dernier meurt avant d’avoir accompli son destin, elle décide que c’est elle qui touchera la grandeur. Elle vole le nom de son frère et se met en route vers la première étape de son destin : le monastère interdit aux femmes.
Il souffle un vent épique sur ce roman de fantasy historique. J’ai bien apprécié la courte introduction éclairant le contexte historique dans lequel se déroule l’intrigue. Sans noyer le lectorat dans les informations, elle donne des repères bienvenus.
A mon sens, le plus grand succès de ce livre, c’est son personnage principal et toute sa complexité. Alors qu’elle n’est même pas nommée au début de l’histoire, Zhu s’impose assez rapidement comme une figure magnétique, dont la volonté inébranlable semble pouvoir déplacer des montagnes. Pourtant, rien n’est aisé. Son parcours est fascinant à suivre et m’a fait tourner les pages à toute vitesse. J’avoue avoir été moins captivée par les autres points de vue, même si j’ai aimé la nuance qu’ils apportaient. Le fait est que la dimension géopolitique du texte et ses nombreux personnages m’ont perdue. J’ai suivi les grandes lignes de l’intrigue, mais au bout d’un tiers du livre je ne savais plus quel personnage secondaire était qui et où allait son allégeance. J’ai pourtant continué, charmée par le personnage de Zhu. La fin, un peu rapide à mon goût, est clairement écrite pour donner envie de lire la suite de cette duologie. Je ne suis pas sûre de poursuivre car les machinations ne vont que se compliquer, mais je recommande chaudement ce roman aux amateurices de fantasy ou de fiction historique qui ne reculent pas devant la multiplicité des personnages.
Rep : personnage principal non-binaire, relation sapphique.

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Les Filles au lion by Jessie Burton

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reflective slow-paced
  • Plot- or character-driven? Plot
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? No
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes
What is the link between a mysterious 1930s symbolist painting, an English family in the South of Spain, and a Trinidad woman working at an art gallery in 1960s London ? Jessie Burton weaves a story of art, inheritance and conflict in this historical fiction set between 1936 Spain and 1967 England.
After a bit of a struggle getting my bearings between the two time periods in this novel, I had a nice time and was intrigued to know what the resolution would be. It didn’t blow me away, but it was a good book at a time when I didn’t have a lot of brain power and I didn’t want to attach myself too much to characters. Which sounds sad, I know, but we don’t always need to fall head over heels in love with a book. However I do think The Muse has the potential to become someone’s favourite book.
Rep: Black MC.
 
Thyme Travellers: An Anthology of Palestinian Speculative Fiction by Sonia Sulaiman

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challenging emotional reflective fast-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? N/A
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.75

This collection of speculative fiction by Palestinian diaspora voices is both thoughtful and thought-provoking. There is much to love in those 14 stories that ask “what if?”. Some stories take that question very literally (what if AI prompted our every interaction, what if we could go back in time and change the future of Palestine), while others are much more poetic and leave things open for interpretation. I was delighted to find a story by Nadia Shammas, author of Squire (one of my favourite books of the year), and really loved it, but there are many strong short stories in this collection and more than a few that will linger in the back of your mind.
Rep: Palestinian cast, lesbian and non-binary rep.

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Aux endroits brisés by Pauline Harmange

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emotional reflective sad medium-paced
  • Plot- or character-driven? Character
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? No
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.75

Livre offert par l’autrice à l’occasion de la sortie en format poche.
Anaïs va mal. Comme le mauvais début d’une comédie romantique, elle perd coup sur coup son travail et son couple, et part à la dérive. Une blague de son tatoueur lui donne un cap : Limoges, pour mourir.
Bien que ce livre commence comme une romcom, j’ai été délicieusement surprise de constater que ce n’en était pas une. Je ne crache pas sur ce genre, mais il n’est pas pour moi et quand il me fait réagir, c’est plutôt des larmes de tristesse que de joie qu’il me tire. Aux Endroits Brisés est plutôt le chemin d’une rencontre amoureuse avec soi-même, un chemin pavé de chausse-trappes et de flaques de boue sublimées par l’écriture de Pauline Harmange et par des personnages peu nombreux mais absolument délicieux.
Je l’ai lu à une période pas très joyeuse, et il est vrai que j’ai absorbé sa tristesse comme une éponge, mais j’ai aussi réussi à apprécier les nombreux rayons de soleil qui parsèment le texte, d’abord timides puis de plus en plus francs. J’ai apprécié l’alternance des points de vue qui apporte beaucoup de nuance, et puis la description de la relation entre Anaïs et sa grande sœur, qui m’a beaucoup rappelé ma propre famille (heureusement, ma mère n’est pas la mère d’Anaïs et Camille).
J’ai cru un temps avoir lu ce livre au mauvais moment, car je m’engluais dans ma propre tristesse, mais au final il m’a fait du bien et je n’ai aucun doute que son pouvoir réparateur fonctionne sur beaucoup d’autres personnes.

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Le Royaume de Tobin, L'intégrale 1 by Jean Sola, Lynn Flewelling

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adventurous dark emotional mysterious reflective slow-paced
  • Plot- or character-driven? A mix
  • Strong character development? Yes
  • Loveable characters? Yes
  • Diverse cast of characters? Yes
  • Flaws of characters a main focus? Yes

4.5

Seule la présence d’une reine peut garantir la prospérité du royaume de Skala. Pourtant, les féminicides se succèdent et le règne du roi Erius est marqué par les catastrophes. Rhius et sa femme Ariani, sœur du roi, savent à quels risques iels s'exposent lorsque la grossesse de cette dernière touche à sa fin. En mettant au monde des jumeaux, les deux parents font un choix terrible pour assurer la survie d’une héritière susceptible de ramener l’abondance dans le royaume. Et c'est ainsi que Tobin, fille dissimulée dans un corps de garçon, grandi au vu et au su de la cour.
Ce roman d’apprentissage est assez classique mais bénéficie d'une prémice des plus originales qui permet à la tension de s’installer et surtout à un beau sous-texte queer de se développer. Car bien que l’essentiel du roman voie Tobin suivre le parcours habituel d'un jeune garçon dans un roman de fantasy médiévale, le secret au cœur de son identité prend de plus en plus de place dans l’intrigue jusqu'à un final… qui justifie l’attente et donne absolument envie de lire la suite !
La traduction très littéraire est parsemée d'archaïsmes et m’a demandé un moment pour prendre le rythme. Bien qu’elle implique de rester assez concentré.e pendant la lecture, j'ai dévoré les 700 pages du roman.
Au final, même si je me lasse globalement des romans d’apprentissage, ainsi que de la fantasy médiévale mettant en scène des sociétés sexistes, celui-là m’a charmée par le discours qui se met en place, les quelques scènes frissonnantes et les personnages attachants.

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Fantasy Aesthetics: Visualizing Myth and Middle Ages, 1880-2020 by Hans Rudolf Velten, Joseph Imorde

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informative reflective slow-paced
This collection of essays touches on several topics that are very relevant to my PhD research on illustrations for J.R.R. and Christopher Tolkien. So much so that if I’d read it when I started in 2017 it would have given me quite the head start. As it is, I appreciated each chapter, whether I had moments of “aha, I see what you’re doing here” or “Mmmh, I’ll highlight this and come back to it later”. I loved all the discussions of pop culture (there was even one article about “unicorns in contemporary popular culture”), the studies of reception of the Middle Ages in Fantasy book covers or sci-fi TV series, and of course the many nods to J.R.R. Tolkien and William Morris. All in all a great collection of papers, and one I’ll come back to regularly. 
White Tears / Brown Scars: How White Feminism Betrays Women of Color by Ruby Hamad

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challenging informative reflective medium-paced

5.0

This cutting and well-researched essay lays bare the foundations of white feminism and how it has often been mistaken for plain feminism whereas it has always excluded non-white women as well as non-cis women. The author, Ruby Hamad, started with an article published in Australia that went viral, and was then encouraged to turn it into a book. Needless to say there was ample material and it is not diluted. The original point was how white women use tears, honest or fake, as a tool to maintain their cultural and political superiority over women of colour who then cannot defend themselves without appearing angry or brutal. From then, Hamad goes back to the roots of white feminism and its deep links with patriarchy and racism, showing how all three are entangled and cannot be thought separately without leaving aside a significant part of the problem.
A must-read for all people who deem themselves feminists. 

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